Archives pour la catégorie Globalisation bigsisterisée

Zouk entropique

IN CASE OF EMERGENCY

Anish Kapoor, fonctionnaire de l’Ordure, à la journalope du « Monde » venue lui sucer le gros orteil : « Mais qu’est-ce qui se passe en France ? ».
Te bile pas, connasse, il ne se passe rien. Quelques spasmes, voilà tout. Encore une dégorgée de râles, un pet fantomatique – deux, peut-être – et la messe sera dite.

Le cosmopolitisme vit de l’âme des nations, sucées à grand bruit ; selon toute vraisemblance, le monde finira lorsque les vampires apatrides ne trouveront plus d’honneur à salir, ni de souche à déraciner. Maintenant, les choses devraient aller assez vite.

A cette heure d’affaissement total et de malheur en cascade, tout espoir n’ayant trait à la survivance de l’âme relève du pur masochisme. Dieu merci, il n’est pas d’espoir que je n’aie déjà trahi.

Les regrets portent conseil et l’espoir est un fardeau, une porte ouverte sur le cœur – ouverte aux vents mauvais, aux maléfices de cette race ordurière qui a dérobé l’avenir.

Deux espoirs seulement sont tolérables : l’espoir d’être finalement absous, et celui de l’être au plus vite – sans trop dérouiller, si possible.

L’avenir joue contre vous, hâtez-vous de crever.

Très tôt j’ai su que je n’avais pas d’avenir. Il s’agit en fait d’un trait commun à tous les hommes de ce siècle, et l’on ne saurait trop leur conseiller de penser en conséquence. Qu’ils fassent le moins possible. Qu’à l’enfer sur terre ne succède pas une éternité loin de Dieu.

Qui s’accommode du temps prèsent est un traître à l’espèce. Et un assassin. Un criminel contre l’humanité, en somme.

Jacques a dit

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Jacques a dit : « lève-toi et marche », et Charlie a marché. Il a marché à fond.

Sur la route, il a rencontré Christian, un drôle de type – une jambe seulement à son falzar ; lui aussi marchait rudement bien.

Quand ils ont atteint les rives du Grand Cloaque, Christian a eu un doute : l’innommable macérait à perte de vue, la puanteur cadavérique vous emportait la gueule et les mouches – grasses et féroces – volaient furieuses, pareilles à des frelons kamikazes. « Mon pantalon, Charlie… Il n’a qu’une jambe… Je ne tiens guère à fourrer l’autre dans cet océan d’ordure ». Alors Charlie a souri et pris son compère par l’épaule ; la foi lui débordait des yeux. Il a répété les mots de Jacques et, en cet instant, leur petite musique tintinnabulait plus charmante encore. « Marche, mon enfant : la Providence te rattrapera sans tarder ».

Christian était guéri. Main dans la main, et sans un regard en arrière, sans une pensée pour leur monde qui ne serait plus, tous deux se sont abîmés dans la mélasse putride, les noeuds perlant d’aise, les museaux fendus d’un sourire béat.

Vive la vie et mort aux Blancs!

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Coupables, tous les Blancs le sont, mais tous ne le savent pas. 

C’est la race qui veut ça… Elle est mauvaise… Faisandée, en dedans. C’est de cette ontologique pourriture dont parlent les Autres quand ils reprochent au babtou son baume de fosse commune, cette pestilence que des lustres de miaulerie expiatoire ne permirent pas d’étouffer une bonne fois pour toutes.

Le Blanc porte le mal chevillé aux gènes, c’est ainsi, et abandonner le misérable enfoiré à sa nature est le pire crime contre l’humanité qu’il se puisse concevoir. Rien de moins.

Cela étant dit, si chacun y met du sien, bientôt, plus une de ces teignes anémiées ne pourra affronter son reflet sans en être malade, et, finalement, toutes se jetteront au fond un puits. Alors, les Autres – les idiosyncratiquement purs – hériteront d’un monde absous, d’une table rase à laquelle il fera bon tracer les plans de lendemains viables, définitivement purgés des miasmes de la Bête, du grouillement innommable qui ne finissait plus de macérer au creux de la panse lourde d’immondices.
Du fumier blanc fleurira l’allégresse, il est strictement interdit d’en douter. Et elle durera jusqu’à la fin des temps.

Vive l’humain! Vive la vie ! MORT AUX BLANCS!

Au bistrot

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Oh oui, ce qu’on est bien au bistrot!
Si bien, là, à faire dorer sa blême bobine d’aboulique à la flamme grandiose de l’obole dorée, à rôtir tranquillement, ses bouclettes brunes abandonnées à la caresse rare de timides courants d’air : on sourit à l’idée qu’à cette heure, à la faveur de l’océan de lumière impromptu qui s’en est venu inonder l’oecumène, on doit avoir la gueule d’ange ravi, et puis la mine comique d’un chérubin fraîchement débarqué d’une beuverie millénaire.

Oh, ça, on est remarquablement à son aise, à admirer béat l’interminable ballet des coquelicots et narcisses citadins récemment éclos, humant à pleins poumons la symphonie de fragrances un peu vertes qui flotte dans le sillage des jeunes pousses fleuries ; leur baume est l’âme de la ville. On se régale du formidable bouquet – dévoilé jusqu’au pistil – s’épanouissant, débonnaire, sous nos mirettes ruisselant de gratitude, nos membres roides se crispant en choeur au spectacle du va et vient constant des petits culs fermes et rebondis.

Oh oui, on est bien au bistr… Mais que font-ils, les sous-hommes enfarinés? Pourquoi se tortiller ainsi?
C’est qu’ils viennent pourrir mon empire de quiétude! Déchirer le tendre bourdonnement du printemps béni des assauts incessants de leurs piaillements imbéciles! Violer mon karma en réunion! Polluer mon havre! C’est qu’ils enculent ma providence, les sauvages! Pouah!

Mais, et toi, la vilaine?! Va donc braire dans ton gadget à plus de trente centimètres de mon esgourde, méchante pouffiasse! Tu fais fuir les petits zozieaux qui chahutaient peinards, et réjouissaient mes souliers de leurs rondes chantantes, de leur adorable babil! Voilà que même les pigeons vérolés se trissent!
Ah, chameau !

Et… Mais c’est contre mon blaire qu’il vient bâfrer son kebab, le ruisselant pourceau à fleurs! Mon oxygène que vient empester sa bidoche de chat rôti! Ah, l’air colporte maintenant des effluves inommables, comme le souffle d’un bataillon de raies turques!

Ah, les vaches! C’est qu’ils… Et mon putain de café qui est tout froid!

Chierie de vautours, ils ne savent pas quitter le nid sans traîner au cul leur apocalypse d’ignominie! Non, les grossiers ne peuvent décidément exister sans assassiner toujours la grâce dans son oeuf, écraser tout germe de répit avec leurs blancs culs adipeux, avec leurs lourds sabots de ridicule! Misère!
Oui! Toujours! Toujours, Toujours!… Toujours des charognards pour dévorer les trois miettes d’espoir lancées négligemment par le sort, infiniment mesquin! Pour faire regretter le voile tabagique, le silence spectral qui glacent à l’année l’antre empuanti du gris rat des villes.

Non, on n’est plus bien au bistrot! Plus du tout !

A propos de demain

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J’aimerais peindre une fresque monumentale, si épouvantable que sa vue dégriserait les hommes, les arrachant instantanément à la contemplation béate de chimères qui les dévoreront : le portrait de Demain, assourdissant de tonnerre, aveuglant de par la furie des brasiers qui s’y consument sans fin, la rutilance de ses plaines d’acier, de ses jungles de chrome, des vastes plantations où nuit et jour luit la gueule des guillotines, brillent les quenottes et les serres tranchantes des herses d’argent .

Au premier plan, les hommes-bulots bavent de contentement sous les coups de boutoir que distribuent à la ronde les robots-gitons ; le système nerveux saturé de cyber-drogues aphrodisiaques, leurs yeux sont comme en fusion, ils se tortillent sur place, ils couinent, la langue pendante, secoués par les spasmes, pétris d’orgasmes synthétiques … On les dirait sur le point de se liquéfier .

Alentour, au sommet des collines de gravat, on a dressé des bûchers sacrificiels et on offre à leur voracité les sujets inadaptés, inadaptables, ceux que frappe d’indignité le sceau du Grand Tribunal de l’Egalité – infaillible puisque inhumain .

A l’arrière-plan s’entredéchirent les laissés pour compte du post-humanisme ; on peine à distinguer leurs silhouettes dans ce grouillement écarlate, mais on croirait les entendre ; les entendre aboyer, rugir, geindre, expirer dans le clapotis continu des panses régurgitant leurs entrailles .

Une lueur d’espoir se dessine à l’horizon où le ciel, lourd d’une moisson de géhenne millénaire, semble prêt à fondre sur la terre en cascade et colmater enfin la plaie d’une très vieille et méchante blessure .

L’Ordre naturel, ce fascisme qui ne passe pas

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Nos ennemis ont horreur que se donne à voir la vie sans fard, vierge de tout « bidouillage », non-photoshoppée .
Ainsi, qui s’étonnera d’entendre glapir les faussaires aux spectacles dont ils n’ont pas supervisé les répétitions ?
Les control freaks maudissent le handicap au même titre que le génie, que toute immiscion de l’impromptu dans leur bocal – par trop susceptible d’ébranler leurs convictions morbides, de contredire leurs prêches délirants, de troubler leurs ouailles hébétées … D’exposer les truqueurs pour de bon .
Nos égalitaristes fanatiques, humanistes compulsifs et philanthropes rabiques sont avant tout de furieux activistes de la lutte anti-humaine, et les ennemis résolus de tout ordre que la Technique ne permet encore de subvertir tout à fait .
La difformité, la déviance, la « différence » enfin ne sauraient être tolérées qu’une fois passées entre les grosses pognes embagouzées du Spectacle ; aux vautours à gourmette de juger de la « dignité » des inadaptés, des petits, des faibles, des tordus, des malades .
Les hommes, peut-être, naissent et demeurent-ils égaux mais, sur le marché de la « dignité », force est de constater qu’il demeure des « inégalités » honteuses, pas sexy pour un sou : autant de bugs dans la Matrice, d’imprévu résiduel qu’il convient de purger au plus vite – and for dignity’s sake, of course .

La polémique, non pas navrante, mais positivement terrifiante qu’ont suscité les derniers rebondissements de l’ « affaire » Vincent Lambert, ce théâtre infâme que nous jouent les « pro-mort », tout convaincus de l’outrageante obscénité d’un enregistrement vidéo qu’ont récemment diffusé les parents de Vincent – on y peut voir un homme paralysé sur son lit d’hôpital, veillé par ses proches, et infiniment moins mort que ne le souhaiteraient les amis du genre humain -, est une nouvelle occasion pour nous de considérer l’idée toute particulière que l’on se fait de la dignité, là-bas, du côté des tenants du Nouvel Ordre moral .
Le 16 novembre 2014, sur la chaîne M6, le téléspectateur était invité à se mettre plein les mirettes du « suicide assisté » d’un vieillard parti mettre fin à ses jours dans une clinique Suisse . Pas de hauts cris, pas de floutage : voilà un épisode qui, manifestement, n’a point trop cruellement heurté la sensibilité des hautes autorités morales sévissant sous nos latitudes … Pas plus, dans un autre ordre d’idées, que les simagrées cirquesques et très objectivement malsaines d’un chanteur autrichien déguisé en femme à barbe – bien au contraire : c’est précisément de la dignité dudit phénomène de foire que l’obèse médiacratie se gargarisera ensuite des semaines durant … Pas plus, du reste, que ce flot continu d’ordures que les télévisions déversent quotidiennement dans le crâne des nos enfants .
Je me rappelle l’indignation qui secoua les belles âmes quand au mois d’avril 2014, à l’occasion d’un spot dédié à la trisomie 21 apparurent sur les écrans les visages joufflus, les yeux rieurs de jeunes trisomiques filmés en compagnie de leurs mamans respectives : vent d’effroi, cris d’horreur, CSA « saisi », « valeurs de la République » assaillies … On connaît la chanson .
Ah, c’est qu’elles ne manquent guère, les illustrations criantes – hurlantes – de cette stricte inversion des valeurs dont dépend l’agenda des barons planétariens qui président aux destinées de notre Nation … C’est qu’il faut les voir, les inconditionnels de l’espèce, les hérauts de la dignité, du « droit à la différence » et de l’amour universel, les entendre aboyer, l’écume aux babines, exiger que l’on mette Lambert à mort, qu’on le fasse crever de faim et de soif sur l’autel du progrès, ce veau d’or auquel nous n’avons pas fini de sacrifier les petits, les vieux, les malades, les indigents, ceux-là même que le Christ nous dit d’aimer comme Lui-même et qu’il nous appartient de de protéger à tout prix .
Enfin, la CEDH a promis aux charognards un holocauste et holocauste il y aura, « légume » ou pas « légume » !

Nos ennemis haïssent Dieu et sa Création, ils seront sans répit avant d’avoir effacé jusqu’au moindre indice de leur céleste ascendance . Bientôt la réflection de leur cauchemar embrassera la terre toute entière .

On ferme !

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Que l’on pardonne ses gargouillis foireux à l’Infect : il se pendrait lui-même s’il n’avait pas si peur du noir .

C’est que, n’en déplaise aux romantiques – Dieu les bénisse – , il n’y aura pas de  renouveau français . Non seulement il n’est aucun parti politique pour porter cet espoir (aucun de ceux qui pèsent dans le game républicain en tout cas) mais, quand bien même, qui est de nos jours assez cul pour croire un mot sorti de bouche politicienne ne mérite de toute façon pas le salut . Par ailleurs, le moindre sursaut national, la plus petite velléité de « révolution conservatrice » serait si violemment réprimée dès les premières démangeaisons que, même chez les plus énervés, on n’oserait très vite plus péter de travers avant la consommation de deux ou trois générations . En effet, ce n’est désormais plus à la seule violence de l’Etat que les résistants au Nouvel Ordre moral auraient à se frotter : le Kraken planétaire veille au grain . Et il a le tentacule foutrement lourd .

Je suis navré de constater qu’il se trouve parmi les natios tant de naïfs pour continuer à glisser leur petit biscuit de fortune dans le moulin à prières urnique, ce totem de malheur : Marine Le Pen, héritière parricide, ennemie revendiquée de la Tradition, girouette offerte à tous les vents mauvais n’incarne-t-elle pas à elle seule le reniement, la traîtrise et la compromission ?
« Imbéciles ! » .
Alors, bien sûr, il y a toujours de gros malins pour soutenir qu’il ne s’agit là que d’enfumage, qu’une fois Dalida élue, on va voir ce qu’on va voir ! … Les pauvres, à quoi bon les accabler ? Ils l’aiment tant, leur épaisse « madone à pédés » … Même qu’ils lui trouvent des airs de Sainte-Jeanne d’Arc …

Et puis, oeuvrer à la revivification de l’âme nationale n’est pas tout : les questions pratiques, et avant toute autre celle de la déferlante migratoire – aujourd’hui plus forte que jamais -, semblent positivement insolubles à moins d’un tsunami politique qui ne viendra pas… Enfin, ces millions de gens qui vivent en France, qui souvent y sont nés (je ne m’attarderai pas sur le cas des envahisseurs clandestins, fléau dont la seule, très simple et très bête application des lois en vigueur nous aurait bientôt débarrassés) et qui, ma foi, « se sentent » français  comme je « me sens » ouzbek – ou, autrement dit, qui se trouveraient tout aussi bien n’importe où ailleurs que chez nous pourvu d’y être aussi généreusement arrosés d’argent public … Ces gens-là, donc, qu’en ferait-elle, la nouvelle Révolution nationale ? « Dans nos milieux », nous entendons de plus en plus parler de « remigration » ; un objectif tout à fait alléchant mais qui, en plus d’exposer la formation politique qui en ferait son cheval de bataille (on peut toujours rêver) au courroux des forces internationales du Bien – celles-là ne tarderaient pas faire interdire ladite formation because-Oshwouitze-plus-jamais-ça -, ne semble pas réalisable à moins d’une volonté farouche de régler la question en dépit des plus élémentaires convenances humanitariennes (résolution qui ne constituerait rien de moins qu’un casus belli) . Comment compte-t-on foutre dehors des foules qui se trouvent si bien loties sous nos latitudes à moins d’une averse de coups de pompe au cul ? En leur expliquant que ces pays qu’elles ont quittés créveront une fois tout à fait dépossédés de leurs forces vives ? Que leurs nations ont besoin d’elles ? Merde ! C’est qu’on l’aime bien son bled … Mais, le Pays des Lumières, ses chateaux, ses bois et ses montagnes, son climat, le gai Paris et quelques douceurs allocatives, bon gré mal gré, on s’y est fait …
Qu’on me permette de douter que les « damnés de la terre » soient si sensibles au devenir de contrées miséreuses qu’ils ont abandonnées pour les largesses de notre Eldorado putrescent …

Alors, bien entendu, il n’est guère question de courber l’échine ; c’est même justement parce que nous sommes baisés qu’il convient d’aboyer et de mordre, mais surtout de rire – de rire plus souvent, plus grassement, plus furieusement de cette tragi-comédie qui s’échèvera dans un grotesque dont nous sommes aujourd’hui peu à avoir idée .
Aux croyants qui n’ont pas le sens de l’humour restent la prière et l’espoir de rejoindre bientôt la Jérusalem céleste ; aux autres les chimères habituelles et le suicide .

Pulsion de mort à visage humain

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http://www.lepoint.fr/monde/juncker-reclame-une-immigration-legale-et-fache-les-droites-europeennes-29-04-2015-1925061_24.php

« Si nous fermons les portes, les migrants entreront par effraction par les fenêtres » *

Ces tout petits messieurs qui président aux destinées des nations européennes sont, décidément, soit cons comme des bites de mulets morts, auquel cas il urge de chasser leurs gros culs des trônes qu’ils occupent à sévères coups de botte, soit pétris de la pire glaise de traîtrise qu’ait jamais chiée l’enfer – ce qui paraît infiniment plus vraisemblable –, et il convient alors de trouver au fin fond de la Sibérie un donjon oublié de Dieu dont les cachots et la vermine sauront accueillir les bandits à leur juste mérite .

Enfin, je divague : personne ne bougera, c’est entendu .
Une poignée, tout au plus, se lèvera, et sera bien vite écrasée par les foules « remplacistes » courant se dissoudre dans les sucs gastriques du grand estomac qui les appelle, qui les somme de disparaître, de ce cri qu’ils ont toujours attendu, auquel ils ont été dressés à répondre . A répondre de leur existence .

* Allez, désespérons poliment :

« Monsieur Juncker, des intrus ont envahi le salon ! Ils ont démonté la fenêtre !
-Nestor, sombre con ! Je vous avais pourtant bien dit de laisser la porte ouverte ! » .

« Papa, Oncle Gustav m’a fait mal dans les fesses … Il a déchiré ma belle robe …
-Idiote ! Je t’avais bien dit d’aller cul nu ! » .

Les Bidochon aux Amériques

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Cette semaine, des lambeaux du Vieux collés aux talons, Narine se payait la « Grosse Pomme » .

A l’invitation de l’obèse médiacrassie cosmopolite, notre informe « madone à pédés » s’est donc rendue, toute frétillante, à la Nouvelle-York où l’attendait sa belle médaille en chocolat . On la voit d’ici, la bougresse, se goberger pendant qu’à l’hosto fulmine son daron, se bâfrer de petits fours (n’y pensez même pas!) et couiner de contentement tandis qu’elle barbote au fin fond du gogue oligarchique flanquée de son épais vendeur de chauffe-eau avec lequel, n’en doutons pas, elle n’aura pas oublié d’écluser à l’hôtel ce que le mini-bar avait de tord-boyaux à cracher avant de se livrer à une bruyante séance de coït porcin dans le jacuzzi.

Sûr que ça lui a bien plu, à la parricide greluche, de traîner ses guêtres de traîtrise le long des tapis rouges, de laper l’huile à sa source, d’offrir aux flashes de la presse yankee son sourire de hyène constipée, entre deux selfies opiniâtrement arrachés à quelque putain lippue d’Hollywood, pendant que son gros Loulou dévalisait le buffet et que, de l’autre côté de l’océan, en Gaule occupée, le Menhir se maudissait de ne l’avoir pas noyée à la naissance!

«Je ne parle pas anglais, moi. Je suis française!», aurait fièrement lancé la dame-pipi endimanchée à la meute de journalopes présente qui, si cons puissent être les animaux en question, ne s’en est pas laissé conter, à la différence du troupeau de groupies narinistes qui, lui, a aussitôt mouillé de joie sa culotte. Merde alors! Camoufler son ignardise crasse de la sorte, voilà qui était rudement gonflé! A défaut de jacter l’angliche, on maîtrise déjà l’art sinueux de la chutzpah! Chapeau bas! Combien de crétins, ici, ont salué cette ânerie, très sincèrement prise pour une manifestation de défiance vis à vis de l’impérialisme ricain, loué leur néo-Jeanne d’Arc pour sa témérité, oubliant dans l’instant que Narine s’était précisément tapé huit heures d’avion et cinq de ravalement de façade pour le plaisir de lécher les orteils du gratin apatride! Ha!

Quelle misère que de voir ce parti, porté par vents et marées, des décennies durant, par une légion de cadres solides, tant de vaillants militants – prêts à tout perdre, à se faire quotidiennement cracher dessus, universellement conchier et régulièrement péter la gueule -, tomber aux mains d’une bande de serpillères vendues jusqu’à l’os et n’ayant pour seul horizon que la sale gamelle de l’Ennemi…

Aucun doute possible, le FN est bel et bien «dédiabolisé». La preuve : il récure les chiottes de l’Enfer avec la langue.

De Sodome à Babel (Oued)

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Paris, 12 mai de l’an de disgrâce 2015

Hier, j’ai marié mon frère .

L’animal chéri épousait un cristal de femme, de ces trésors dont la Providence est avare, aujourd’hui plus qu’hier encore ; aussi rends-je grâce à Dieu et supplié-je la Très Sainte Vierge Marie de ne jamais quitter du regard ces deux êtres très aimés, mais de les tenir toujours à portée de bénédiction, de les inspirer, eux comme les fruits de leur union . Veuille-t-elle bien que leur récolte ne tarde point.

Grâce ayant été dûment rendue, je souhaiterais à présent – on ne se refait pas – prendre le temps de maudire à sa juste purulence la grand’ville morte à crédit, ce champ de vaniteuse putréfaction qu’il convient d’assainir au plus vite, si tant est qu’il ne soit déjà bien trop tard ; ses ors frelatés se lézardent, ses cache-sexe rétrécissent … Ses simagrées perpétuelles n’abusent ni les yeux ni le bec des médecins de la Peste rose .

Mon effroi, sans doute, fut-il d’autant plus grand qu’il me fallut, le temps d’un week-end, séjourner en plein cœur du Cloaque, ce marais  où clapotent de concert en leur bain fangeux pédérastie conquérante, snobisme clownesque et judaïsme à gourmette . L’avant-garde de leur république de chapons en somme .

Ah, c’est qu’ils sont jojos, tiens, les hipsters précieux ! Voyez un peu cette barbe qui coule de leurs mentons fuyants : n’évoque-t-elle pas plus volontiers une cramouillette en frîche que la fière toison du légionnaire ? Et les massives gougnottes à moustache, les croulantes rombières déguisées en putains juvéniles, les rabbins à trottinette, tous piaillant dans l’indispensable Aïefoune 12 entre deux vaporeuses succions de ce détestable flûtiau nicotinique qui semble avoir été inventé pour que l’on distinguât les crétins des autres sans qu’ils n’eûssent même à ouvrir la gueule ! Nom d’une pipe, quelle faune !

Partout l’on croit sentir le mariage de la fraise Tagada et du tarama douze ans d’âge achevant de croupir doucettement sur leur couche de biscotte azyme …

Il s’est trouvé que mon arrivée en ce zoo fut accueillie par les braillements ravis et gesticulations ésotériques d’un large troupeau de mongoliens à roulettes ; les bêtes semblaient quitter leur pâturage goudronné pour quelque autre Eden de crétinisme béat … L’étude éthologique de cet curieux phénomène migratoire mériterait d’ailleurs qu’on lui consacrât une attention toute particulière – attention que je n’ai, on l’imagine, assurément pas le goût de lui prêter .

Pour me rendre aux noces tant attendues, j’eus à passer par Barbès .

Ce bourbier tiersmondisé, bruyant, odorant, crasseux, je le connais fort bien, les transports toxicomaniaques passés m’ayant amené à arpenter assidûment les chemins galeux du XVIIIème arrondissement . Que de lambeaux d’honneur n’y ai-je pas abandonnés ! De quelle indignité ne me suis-je pas couvert, tandis que j’errais par ses chemins, raclant à l’envi ma misère sur le bitume de la très mal nommée Goutte d’Or dont les ruelles viciées ne sont rien de moins qu’un avant-goût d’enfer !

La découverte de ces lieux de perdition à de quoi abasourdir le brave cul provincial ; le pauvre diable peinera décidément à comprendre ce qui réjouit les ravis de la crèche multiculturaliste – si ce n’est la joie de détruire leur berceau – dans le fait d’importer à grands frais sur le sol national des foules misérables et profondément attachées à leurs traditions respectives, plus ou moins archaïques (parfois antagonistes), et souvent résolument hostiles au catéchisme républicain que servent à longueur de journée leurs hôtes imbéciles .

Sans doute, les deux territoires de colonisation pluri-communautaire – deux mondes ô combien antithétiques ! – que sont le Cloaque et Babel Oued offrent-ils un apperçu de l’avenir que l’On a choisi pour les pommes gauloises, à savoir la réalisation pleine et entière de cet agenda messianique qui, depuis une éternité, agite la cervelle des prédicateurs « planétariens » .

La Souche ayant poussé son dernier râle, mise à mort par le nihilisme bourgeois – et ses redoutables avatars que sont l’incessant carnage abortif, l’individualisme forcené qui détourne la masse de son devoir premier, le renouvellement de l’âme et du sang de la Nation, la promotion des déviances sexuelles – conjoint à l’effarante invasion de la Patrie par des peuples jeunes, vigoureux et féconds – accompagnée, elle, d’injonctions au métissage de plus en plus pressantes -, la France se trouvera, enfin, laissée à sa noblesse nouvelle – la fameuse « hyperclasse » cosmopolite et suprêmement nombriliste – , à la quiétude de laquelle veilleront jalousement les corps constitués tandis que, par delà les gigantesques murailles d’ivoire, tonneront les djembés et résonnera l’écho strident des youyous .