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Au bistrot

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Oh oui, ce qu’on est bien au bistrot!
Si bien, là, à faire dorer sa blême bobine d’aboulique à la flamme grandiose de l’obole dorée, à rôtir tranquillement, ses bouclettes brunes abandonnées à la caresse rare de timides courants d’air : on sourit à l’idée qu’à cette heure, à la faveur de l’océan de lumière impromptu qui s’en est venu inonder l’oecumène, on doit avoir la gueule d’ange ravi, et puis la mine comique d’un chérubin fraîchement débarqué d’une beuverie millénaire.

Oh, ça, on est remarquablement à son aise, à admirer béat l’interminable ballet des coquelicots et narcisses citadins récemment éclos, humant à pleins poumons la symphonie de fragrances un peu vertes qui flotte dans le sillage des jeunes pousses fleuries ; leur baume est l’âme de la ville. On se régale du formidable bouquet – dévoilé jusqu’au pistil – s’épanouissant, débonnaire, sous nos mirettes ruisselant de gratitude, nos membres roides se crispant en choeur au spectacle du va et vient constant des petits culs fermes et rebondis.

Oh oui, on est bien au bistr… Mais que font-ils, les sous-hommes enfarinés? Pourquoi se tortiller ainsi?
C’est qu’ils viennent pourrir mon empire de quiétude! Déchirer le tendre bourdonnement du printemps béni des assauts incessants de leurs piaillements imbéciles! Violer mon karma en réunion! Polluer mon havre! C’est qu’ils enculent ma providence, les sauvages! Pouah!

Mais, et toi, la vilaine?! Va donc braire dans ton gadget à plus de trente centimètres de mon esgourde, méchante pouffiasse! Tu fais fuir les petits zozieaux qui chahutaient peinards, et réjouissaient mes souliers de leurs rondes chantantes, de leur adorable babil! Voilà que même les pigeons vérolés se trissent!
Ah, chameau !

Et… Mais c’est contre mon blaire qu’il vient bâfrer son kebab, le ruisselant pourceau à fleurs! Mon oxygène que vient empester sa bidoche de chat rôti! Ah, l’air colporte maintenant des effluves inommables, comme le souffle d’un bataillon de raies turques!

Ah, les vaches! C’est qu’ils… Et mon putain de café qui est tout froid!

Chierie de vautours, ils ne savent pas quitter le nid sans traîner au cul leur apocalypse d’ignominie! Non, les grossiers ne peuvent décidément exister sans assassiner toujours la grâce dans son oeuf, écraser tout germe de répit avec leurs blancs culs adipeux, avec leurs lourds sabots de ridicule! Misère!
Oui! Toujours! Toujours, Toujours!… Toujours des charognards pour dévorer les trois miettes d’espoir lancées négligemment par le sort, infiniment mesquin! Pour faire regretter le voile tabagique, le silence spectral qui glacent à l’année l’antre empuanti du gris rat des villes.

Non, on n’est plus bien au bistrot! Plus du tout !

Les Bidochon aux Amériques

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Cette semaine, des lambeaux du Vieux collés aux talons, Narine se payait la « Grosse Pomme » .

A l’invitation de l’obèse médiacrassie cosmopolite, notre informe « madone à pédés » s’est donc rendue, toute frétillante, à la Nouvelle-York où l’attendait sa belle médaille en chocolat . On la voit d’ici, la bougresse, se goberger pendant qu’à l’hosto fulmine son daron, se bâfrer de petits fours (n’y pensez même pas!) et couiner de contentement tandis qu’elle barbote au fin fond du gogue oligarchique flanquée de son épais vendeur de chauffe-eau avec lequel, n’en doutons pas, elle n’aura pas oublié d’écluser à l’hôtel ce que le mini-bar avait de tord-boyaux à cracher avant de se livrer à une bruyante séance de coït porcin dans le jacuzzi.

Sûr que ça lui a bien plu, à la parricide greluche, de traîner ses guêtres de traîtrise le long des tapis rouges, de laper l’huile à sa source, d’offrir aux flashes de la presse yankee son sourire de hyène constipée, entre deux selfies opiniâtrement arrachés à quelque putain lippue d’Hollywood, pendant que son gros Loulou dévalisait le buffet et que, de l’autre côté de l’océan, en Gaule occupée, le Menhir se maudissait de ne l’avoir pas noyée à la naissance!

«Je ne parle pas anglais, moi. Je suis française!», aurait fièrement lancé la dame-pipi endimanchée à la meute de journalopes présente qui, si cons puissent être les animaux en question, ne s’en est pas laissé conter, à la différence du troupeau de groupies narinistes qui, lui, a aussitôt mouillé de joie sa culotte. Merde alors! Camoufler son ignardise crasse de la sorte, voilà qui était rudement gonflé! A défaut de jacter l’angliche, on maîtrise déjà l’art sinueux de la chutzpah! Chapeau bas! Combien de crétins, ici, ont salué cette ânerie, très sincèrement prise pour une manifestation de défiance vis à vis de l’impérialisme ricain, loué leur néo-Jeanne d’Arc pour sa témérité, oubliant dans l’instant que Narine s’était précisément tapé huit heures d’avion et cinq de ravalement de façade pour le plaisir de lécher les orteils du gratin apatride! Ha!

Quelle misère que de voir ce parti, porté par vents et marées, des décennies durant, par une légion de cadres solides, tant de vaillants militants – prêts à tout perdre, à se faire quotidiennement cracher dessus, universellement conchier et régulièrement péter la gueule -, tomber aux mains d’une bande de serpillères vendues jusqu’à l’os et n’ayant pour seul horizon que la sale gamelle de l’Ennemi…

Aucun doute possible, le FN est bel et bien «dédiabolisé». La preuve : il récure les chiottes de l’Enfer avec la langue.

A qui a des yeux pour voir

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Peut-être, après tout, fallait-il que la France expiât d’avoir été si longtemps si grande et si belle .

Le plus douloureux est-il sans doute de la voir se renier dans l’apathie quasi-générale des veaux humains, et sous les applaudissements extatiques de la canaille … France, de tes petits, combien pleurent de t’avoir vue tourner putain ?

A mesure que cèdent les digues et tombent les frontières, que nous assourdissent les vagissements hypocrites de la Liberté, le monde nous apparaît, à nous autres, irréductibles tue-la-fête, infiniment moins vaste, l’humanité considérablement rabougrie, les boues du cauchemar planétarien chaque jour un peu plus denses, un peu plus profondes… La suffocation un peu plus proche .

Car la machine de guerre globaliste ne se contente pas d’asservir les nations, de sucer leur moelle : elle rongera jusqu’au dernier quartier d’âme, bâfrera jusqu’à la dernière miette de fibre identitaire dans une véritable frénésie décivilisatrice, opération qu’ont de tout temps privilégiée les tyrannies consciencieuses ; c’est qu’il n’est aux despotismes de meilleure alliée que l’entreprise de dissolution spirituelle, plus sûr moyen d’assassiner dans l’œuf tout embryon de révolte chez les peuples dont on entend sucer le sang .

La France ? Plus qu’une charogne, un bourgeonnement cancéreux au nez de Sainte-Jeanne d’Arc, l’un de ces bouquets d’ordure qui fleurissent sur les ruines des âmes affaissées .

Lentement d’abord, voracement ces dernières décennies, le bacille mondialiste a rongé les défenses immunitaires des corps sociaux enracinés, ces logiciels particuliers selon lesquels les peuples tâchaient de déchiffrer le monde, et notamment d’en flairer les chausse-trappes .

Eh bien, l’on peut dire que la France a eu droit au traitement de choc, et plus qu’à son tour !

Je pourrais, une fois encore, m’enculer la santé à hurler l’horreur, la suprême humiliation qui tord la panse des braves gens, des honnêtes couillons pétrifiés par ce théâtre grotesque que donnent à l’année les coquins mandatés pour servir la Nation, ces porcs qui sans vergogne s’empiffrent et torchent leurs gros culs des soies veloutées du Pouvoir, là, sous les yeux effarés de la populace ; ces jean-foutre, tous plus sataniquement pourris les uns que les autres et, pire encore, d’une si parfaite nullité que, dès lors qu’il n’est plus question de poignarder le peuple dans le dos mais de lui mentir, les bandits doivent ajouter au spectacle de la désolation morale les preuves formelles de leur ahurissante indigence intellectuelle, de leur abyssale ignardise, de leur stupéfiante inexpérience du monde vascillant hors les murs des forteresses où s’amoncelle le fric mal acquis, le tout délivré en un baragouin post-français si grotesque, en des logorrhées si bouffonnes et si manifestement pondues aux chiottes entre deux rails de coke par un énarchique laquais, qu’il faut bien que les voyous soient tout à fait irrécupérables d’imbécile vacherie pour ne pas taper leur maudit fessard par terre entre deux balivernes .

Mais, zut ! La course à la trahison, sa débauche d’outrageantes forfaitures et la minable crapulerie des compétiteurs ne sont en définitive que bien peu de choses en comparaison des coups terribles portés à l’oecumene, martyre voulu par les Maîtres usuriers et infligé par la politicaille inféodée – sans avoir toujours réelle conscience de la morbidité des arrêts auxquels elle appose son sceau crétin, on peut le penser .

Voilà donc le monde remodelé à l’image des pires saloperies empoisonnant son air, et on ne peine guère à comprendre l’acharnement de celles-là à dresser partout où règne l’harmonie des miroirs à même de refléter leurs inexprimables difformités : cette vermine nourrit une haine sans borne à l’encontre de Dieu, aussi ne lui est-il rien d’impossible tant qu’il s’agit d’intriguer contre Lui .

Je ne crois pas qu’il soit ici indispensable de m’appesantir, les succès de l’entreprise de démolition anthropologique en cours – et, plus largement, la corruption systématique de l’Ordre naturel – sont si nombreux et si remarquables qu’il serait fastidieux d’en dresser une liste exhaustive : les stigmates sont là, la putréfaction galopante observable par qui a des yeux pour voir .

C’est bien sûr en matière de subversions sexuelle et génétique – je pense notamment aux « avancées » significatives des travaux portant sur l’ectogenèse, à l’essor des NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et Sciences Cognitives), à la banalisation de la GPA, bref, à l’engouement des huiles essentielles pour la mystique prométhéiste – que les poussées de fièvre les plus spectaculaires ont pu être observées, rendues possibles notamment par les sidérantes campagnes de propagande homosexualiste et les impostures que sont les études dites de genre, aujourd’hui substantiellement injectées dans la tronche des petits enfants grâce à l’enthousiaste complicité de l’institution scolaire .

UN HOMME INVERTI EN VEAU D’OR

Voyez un peu ce ballet de fiottes qu’on nous jette quotidiennement à la gueule ! Cette vilaine manière de psychiatriser la saine répulsion qu’éprouvent les foules pour les amours rectales, pour le transsexualisme, pour le commerce d’enfants …

Holà, mes agneaux ! Je le dis tout net : il n’est pas question de « haïr » les mamelouks de la fièvre sodomitique, que l’on s’entende ! Aux pédales – tout comme aux autres vicelards – je ne souhaite que du bien, et même le meilleur ! A savoir de se prestement amender sous l’auspice du Christ, charcuté en place publique pour le salut de la meute, et de se purger au plus vite de cet empire de crapulerie qui les ronge en dedans, les tenant captifs du cloaque et les vouant à terme à l’indépassable cauchemar d’une éternité à croupir loin de Dieu . Aussi les supplié-je en frère de ne point tarder à se jeter au pied de la Croix .

En fait, les turpitudes de l’enculé ne me préoccuperaient guère si elles n’étaient pas si bruyamment révérées par la secte de l’Ordure présidant à nos destinées ; les cochonneries pratiquées aux seuls dépens d’âmes mûres et avides de Géhenne ne m’empêchent assurément pas de dormir, tant que l’on n’en vante pas les vertus civilisatrices aux honnêtes gens .

Comment ne pas crever foudroyé par la fureur de l’ulcère tandis que partout l’on glorifie la fiotte, que de tout part tonnent les foireuses trompettes de Sodome ?

Saurait-on imaginer plus criante manifestation de dégénérescence, quoi que ce fût de plus visiblement tordu, de plus ouvertement détraqué, de plus essentiellement déviant que ces êtres qui, moulés à l’image de l’homme, consument le rachat de leurs péchés à singer les drôlesses de la plus grotesque façon (a-t-on jamais vu une folle qui ne transpire pas la vulgarité putassière ? Est-il une tata dont les pantomimes évoquent la grâce d’Audrey Hepburn ? Non, l’universel modèle des malheureuses créatures pompe des chibres entre deux bennes à ordures) ?

Si je peux faire l’effort d’imaginer le court-circuit dont naît l’attirance du mâle pour le mâle, je ne saurai très probablement jamais ce qui pousse un homme à désirer ces chapons transgéniques dont les horripilantes simagrées constituent, n’en doutons pas, l’un des plus infâmes outrages qui se puissent être infligés à la Création .

Le droit de la presse ayant été révisé, ce genre de billets, aussi dépourvu de haine soit-il, pourrait m’attirer bien des soucis ; fort heureusement, je suis suffisamment peu lu pour qu’il me soit permis d’espérer couper à la matraque !

Le mauvais esprit et les gros mots ne sont que des outils, et qui n’a pas les mirettes engluées de foutre verra que m’anime seul le souci du Bien commun . Par conséquent, qui se formalise de mes excentricités est diablement malhonnête, ou dramatiquement connard, et, dans un cas comme dans l’autre, cordialement invité à courir se faire enculer . C’est le truc de cette mafia de pisseuses qui nous gouverne, la criminalisation de toute réticence à courber l’échine, la «liberté d’expression » ne valant bien entendu que pour les lèche-culs et les pauvres couillons tombés sous le joug mental de la Saloperie .

Nous autres râleurs sommes les gentils du film, aussi, quelles que puissent être nos exubérances, ce lot d’outrances qui blesse la pudeur des chastes esgourdes et fait couiner les traîtres, le vent de furie qui parfois porte nos sains merdoiements, il s’agirait que tous retiennent une bonne fois pour toutes que rien ne surpasse en brutalité, en barbarie, en inhumanité les assauts menés – oh, si mielleusement ! Jamais à sec, c’est entendu – par le Nouvel Ordre Moral .

Que les menteurs bavent ce qui leur chante à l’oreille des crétins, qui n’a pas la tronche tout à fait noyée sous la fange sait de quel camp l’homme est haï . Nous n’avons plus pour nous que la symphonie des ulcères et les yeux pour pleurer ; nous ne goûtons guère la chialerie, alors pourquoi bouder la joie de dégueuler dans leur soupe ?

Ce sont eux les artisans de la nausée . L’enfer, c’est ces autres .

Le Choeur des Enculés

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Ami, gaffe !
Voici que les mains goulues te font les poches !
Paumes poisseuses de grande bouffe,
Serres gluantes d’huile de fric,
Les vaches s’insinuent, avides,
Par la magie de la téloche,
Dans les tréfonds de tes fouilles arides
Où rancissent, chétives, aveugles et livides
Les orphelines miettes de ton smic .

Les maigres piécettes pour la cantoche
De tes moutards,
La noisette de vile margarine
Des épinards,

Les garces en veulent tartiner les petits fours,
En remaquiller un brin le dedans
De leurs goitres dorés,
A coups de cuillère d’argent
Grasse de caviar .

mon vivrensemble me fait mal

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Sous nos yeux révulsés trésaille, ô combien misérable, le Paraclet fait bonbon de viande, Vivrensemble béni, terrassé par une nouvelle averse de morsures reçues, non des courbes chicots de quelque hirsute empapaouteur de brebis, mais de la gueule traîtresse d’un enfant chéri .

Ah, Comme il râle, le pauvre angelot ! son tabernacle d’amour quasi-inconditionnel si cruellement lacéré qu’il ne sait plus, vacillant feu fofollet, ni l’art ni même la plus élémentaire manière de piailler…

Ô pathétique agneau, voilà ton saint manteau de laine poisseux du résiné qui, en nos veines tressées à l’image des tiennes, se glace au spectacle du suprêmement inumhaniste forfait .
Ô, architecte de l’océanique enculade, pasteur des peuples gaiement coagulés, phare des nations dissoutes en bain d’universelle harmonie, entends-tu, des tréfonds de ton calvaire, bêler à ta suite ton aimée bergerie ?
La voilà à jamais unie en un cœur saignant tandis que doucettement tu t’éteins, victime des mâchoires acérées qu’hier encore l’on te pouvait voir abreuver de si doux lolo .

Des chairs meurtries de la chère âme coulent à flots mousseux l’indignognotte pure dont s’enivre les séraphins arc-en-ciel ; aux cieux résonne l’écho du dégoût que l’on ne dit jamais assez fort, jamais assez souvent, et au sol ruissellent en cascades vermeilles les droits de l’homme, empourprant généreusement le ruisseau glauque, magnifiant l’égout de cent nuances de carmin républicain .

Mon Vivrensemble me fait mal . Sera-t-il jamais guéri ?

artisans du pire

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http://www.itele.fr/monde/video/ukraine-pour-hollande-cest-une-des-dernieres-chances-de-trouver-un-accord-et-deviter-la-guerre-111067

Nul ne sait de quoi demain sera fait : le pire se peut pétrir de bien des farines .

Le seul optimisme valable à cette heure est encore d’envisager l’avenir selon la pire déclinaison du pire et, ainsi, pouvoir s’offrir demain le luxe d’être agréablement surpris par le climat de notre enfer .

On vient d’entendre le pantin incolore qui préside à la destinée de notre Nation se déclarer – oh, bêtement et simplement ! A sa très strictement nullarde mesure de pignouf – pleinement disposé à précipiter le pays dans l’hécatombe nucléaire pour faire plaisir aux yankees .

Si l’idée d’être mené à la mort par ce grotesque laquais n’a rien de bien réjouissant, on ne serait en définitive pas si fâché que le gnôme nous arrachât au bourbier d’infâmie dans lequel lui et ses semblables ont à cœur de nous enfoncer . On en vient effectivement à considérer l’absolution par le feu atomique comme une alternative préférable aux vagues d’abjection qui n’auront plus cesse de venir se fracasser au mur crispé de nos fronts assombris ; après tout, on aime autant ne pas assister à l’élection de Conchie-Ta-Wurst au présidentielles de 2022, au spectacle d’une Virginie Despentes paradant en habit vert, à la légalisation du mariage pédomane, à la panthéonisation de Bernard-Henri Lévy …

Que les délires restent à clapoter à l’ombre du vice, là-bas, dans les tréfonds puants des folles usines à cauchemars, loin de nos existences déjà copieusement éclaboussées par l’incessant ressac des putrides enthousiasmes oligarchiques .

Allez, appuie donc sur le bouton, pâte à tarte, qu’on puisse enfin se reposer un peu .

hommage de la larve au cancrelat

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Go, Charlie ! Take the money and run !

On entend dire que Charlie Hebdo, cet immonde organe de propagande néoconservatrice que les mollusques ahuris n’ont jamais cessé de prendre pour une publication contestataire, ce torche-cul-malade désespérément lourd de potacherie adolescente et navrant de rebellitude subventionnée, Charlie Hebdo le vendu, Charlie Hebdo le mesquin, Charlie Hebdo le canard subclaquant qui ne subsistait que grâce aux perfusions de deniers extorqués par l’Etat et à l’aumône puant que lui concédait la sale race des bourgeois qui aiment voir lustrer leurs carrosses et tirer sur les ambulances… Charlie Hebdo, disait-on, quasi-charogne qui hier encore empuantissait l’air national de ses humeurs moribondes est à ce jour fort de deux cent mille abonnés … Alors qu’il en comptait dix mille jusqu’au meurtre de ses dessinateurs vedettes ou, plus exactement, jusqu’à ce que la « masse de perdition » reçoive des lèvres traîtresses de ses bourreaux mielleux la révélation de son essence charlienne .

Le résultat de la formidable entreprise de sidération populaire a indubitablement outrepassé les espérances oligarchirques . Enfumeurs de drauche et fourreurs de groite n’ont d’ailleurs plus cesse d’invoquer le succès de cet énième épisode de transe collective qui, s’il n’a pas le mérite de l’originalité, laissera néanmoins aux derniers êtres pensants le souvenir ému du grand holocauste de l’esprit français qui, immolé sur l’autel charlien, enfanta une ère nouvelle, celle du triomphe de l’huile sur la raison : celle du ralliement gaulois au royaume des spectres volontaires .
Ainsi fut offerte à l’engeance communicante la non-négligeable opportunité d’améliorer son maigre attirail d’escroc en l’espèce d’un nouveau joujou foireux, nouvelle mantra creuse telle la caboche d’un nombre ahurissant de Français : l’ Esprit du 11 janvier … 11 janvier 2015, date à laquelle les foules se sont précipitamment agglutinées en cent points du pays afin de braire leur joie de n’exister plus qu’à l’état gazeux, de ne former plus qu’un seul et même courant d’air, de s’unir dans l’allégresse au souffle fragile du néant, trop heureux de pouvoir engloutir tant de connards à la fois .

Cerise sur le gâteau, ce torchon que plebiscite aujourd’hui l’armée des morts ne paraîtra qu’une fois ce mois-ci et, abomination de la désolation, sans caricature de Mahomet dedans !
Ah ! Près de deux centaines de milliers d’abrutis ont craché au bassinet pour le plaisir de recevoir un hebdomadaire avec lequel l’honnête homme ne se polirait pas la rondelle et ces couillons auront un mensuel dénué de la petite crasse par laquelle leur très grande lâcheté comptait se venger de la sauvagerie embabouchée !
Voilà donc l’hommage de la larve au cancrelat très justement rétribué !

Leur putain de fric, ces grandes âmes républicaines auraient aussi bien fait de le foutre aux chiottes, puisqu’en alléger un peu le calvaire des indigents n’était pas une option .
Ils ont couvert d’oboles le veau d’or charlien, il les a gratifiés d’une bouse .

Bien fait pour vos gueules, pauvres culs !

Du calvaire d’être aimé par des cons

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De la foultitude de ceux que l’on est tenté d’appeler aujourd’hui nihilistes, il n’est bien sûr qu’une pincée d’authentiques thuriféraires de l’abîme . Le reste forme un bataillon d’autistes qui, suivant le chemin de la béatitude, mène le troupeau à la catastrophe.
Ces « possédés »-là sont à ce point insignifiants qu’ils seraient d’ailleurs rigoureusement incapables de penser le chaos ;
ils l’accomplissent comme d’autres font des vers : malgré eux .
Oui, ils font des vers . Ils pondent . Ils chient la vermine qui demain rongera ce grand corps qu’ils s’échinent à meurtrir de soins délirants.

Le gauchiste rêve éveillé et trépigne de ce que l’on ne veuille le suivre dans ses errances somnambuliques ; il entend réformer les hommes selon des formules erronées, par là instaurer le Bien Pour Tous Pour Toujours , et quand vient pour lui l’heure de constater un nouvel échec, il maudit le sort de ne lui pas être souriant, les hommes de n’être pas des anges et le feu de ne pas mouiller … Avant de retenter l’expérience selon les mêmes modalités.
Ses bonnes intentions sont condamnées à se briser éternellement contre un mur qu’il se fait un devoir moral de ne pas voir et il enverra ses semblables au fond du gouffre plutôt que d’envisager la reconsidération d’un logiciel qu’il SAIT infaillible .
Il est le philanthrope fanatique, le médecin aux mille diagnostics foireux qui assassine en série puis reproche aux cadavres leur mauvaise volonté.
Le droitard, lui, connaît les passions des hommes et n’aspire qu’à les juguler afin de garantir un ordre relatif qui, s’il est incontestablement moins bandant que le Bien Pour Tous Pour Toujours, a le mérite de ne pas exister au seul état gazeux.

Oh, ça, tu l’as dit Charlie : c’est dur d’être aimé par des cons .

Puissions-nous conserver quelque parcelle d’âme hors la portée de l’insatiable nécrose.
Puisse la divine étincelle survivre au joug de l’ordure, aux cortèges de miasmes, aux mutineries infectieuses, à la peste globale que charrie, solemnelle, la glorieuse traîne du Roi Pourceau :
empire bubonique, cour de chancres pervers, de limaces vaniteuses et de crapauds mufles.
Puisse Justice être rendue avant que nous n’ayons tous été convertis au culte du purin.
Puissions-nous n’être pas de l’exode des rats, du retour forcé à l’égout matriciel.
Puisse du terme de leur nuit grasse jaillir notre aurore, et d’elle refleurir enfin notre honneur,si longtemps asservi .

leur nom est personne

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Cauchemar que cet enthousiasme dément avec lequel des centaines de milliers jurent à l’unisson « être Charlie » …
A-t-on donc tant d’ennemis ?

Là où les braves gens voient un formidable épisode de communion nationale, vivent une expérience mystique laïque et d’autant plus manifeste qu’elle est très obligatoire, on doit souffrir l’horreur d’une nation célébrant sa désintégration .
Oh, oui, on le sait bien, on est un ignoble tue-la-fête .

Il n’est à cette heure plus de mâles, plus de femelles, plus de Blancs ni de Noirs, plus de chrétiens, de juifs ou de musulmans : ne subsiste que la clameur du colossal hectoplasme post-France glorifiant son bel anéantissement …
Tous au garde à vous quand résonne l’appel de l’oligarchie qui, très probabablement, n’espérait pas être pareillement entendue .
Tout le monde se lève pour Charlie .
Tout le monde est mort comme Charlie .
Le dernier à clamer son trépas est une ordure .

Bien sûr, on pourrait se contenter de l’évidence selon laquelle cette marée humaine ne fait que chercher un peu de chaleur, un semblant d’unité face à cette averse de malheurs qui n’a, selon toute vraisemblance, pas fini de la meurtrir …
Mais, ce qui est véritablement insupportable, c’est justement que la masse réponde avec une telle ferveur au cirque des architectes de la chienlit – ceux qui ont invité les loups dans la bergerie, ceux qui ne laisseront pas en sortir les carnassiers qui, n’ayant pas encore tué, manifestent le goût de la quitter pour s’en aller croquer par-delà ses murs -, qu’elle célèbre la liberté par de nouvelles privations de liberté (on entend maintenant la poilticaille parler très officiellement de « Patriot Act à la française »), qu’elle fête la démocratie avec des tyrans, qu’elle se montre en toute occasion si avide d’abjecte propagande de guerre …
Car nous sommes en guerre, c’est indéniable . Mais infiniment moins contre le djihadisme que contre l’esprit .
Est-il utile de préciser que nous ne survivrons pas à la victoire que nous sommes en passe de remporter ?

FREE CHARLIESTAN !

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Aujourd’hui, le bétail ira bêlant parcourir les cités anémiées, armé de mantras sucrées et solidement cuirassé de ridicule .
En ce dimanche 11 janvier 2015, n’en doutons pas, l’Histoire nous regarde .
Elle nous regarde et elle rit .
« Dieu est mort », la Nation aussi ; ne reste à défendre que la Fête .
Le combat sera rude . Qu’on aiguise les hashtags, affûte les pancartes, charge les ballons tandis qu’aux cieux assombris claque l’écho martial de nos banderoles .

Elle aurait d’ailleurs grand tort de s’en priver, l’Histoire, de rigoler : les foules maraboutées traînant leur apocalypse de nullité à la suite de leurs gouvernants pourris et de leurs invités purulents – tels les grands démocrates Porochenko, Erdogan, Bibi, Lieberman et révoltante compagnie -, tous hurlant à la mort leur inconditionnel amour de la liberté, voilà qui est, on en conviendra, pour le moins cocasse .
Rappelons (pour Devoir de Mémoire) que le petit père Erdogan fait régulièrement embastiller les caricaturistes ayant la mauvaise idée de le « croquer » (et, accessoirement, qu’il n’est pas précisément notre meilleur allié dans la « lutte » contre l’EI), que Bibi et son armée de fiottes en Pampers donne régulièrement dans l’assassinat de journalistes et que les milicices porochenkiennes ne répugnent pas non plus à célébrer la liberté de la presse à coups de batte …
Oui, alors, « cocasse », au goût du cynique en tout cas . Par ici, on n’a guère le coeur à ricaner .

Les autorités qui hier annonçaient la France plus menacée que jamais par les terroristes appellent aujourd’hui les veaux à se masser autour d’elles, offrant aux barbus la plus belle occasion de kouffaricide qu’il se puisse imaginer . Mais, comme on le sait, nos admirables huiles essentielles ne sont pas à un paradoxe près …
A moins qu’il s’agisse de quelque sournoise manigance …
Non, décidément, on ne peut décemment croire une chose pareille !

La speakerine Maryse Burgot annonçait tout à l’heure que « la météo s’est mise du côté de la démocratie » . Eh oui, pardi ! Paris est magique !
Le mutisme des égorgeurs est donc très probablement à mettre sur le compte de la météo .
A moins que ce ne soient les slogans, les chants, les sifflets et les olas qui les aient fait battre en retraite …
Toujours est-il que le Bien a triomphé et, ça, bah c’est rudement chouette .

Allez, on ne voudrait pas gâter la fiesta ; on s’en retourne hiberner .
Prier pour qu’arrive un déluge de feu à même de purger cet océan de merde .

LA FRANCE EST MORTE . VIVE LE CHARLIESTAN !

PS : moi aussi, je suis un peu Charlie …

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